mardi 16 octobre 2012

Voyage vers la Patagonie.

 
 
Nous avions décidé de visiter la "Peninsula de Valdes" et nous profitons que Clément est là pour faire ce voyage.
Nous sommes partis un beau jour, très tôt, en voiture. Clément était fier car c'est la première fois qu'il venait en voiture en Argentine. Il voulait conduire! Mais il n'a pas le permis argentin, donc, il s'est assis derrière et a regardé le paysage.
Il faut dire que dans notre région de la Pampa, il n'y a que des grands champs déjà cultivés et d'immenses prairies et des bovins de tous les côtés.

 
Ce qui fait qu'après avoir compté plusieurs milliers de bovins, il s'est endormi!
Dans cette région qui est un immense grenier à grains de tout genre (blé, maïs, soya, sorgo) et dans le sud de la Province de Buenos Aires, on aperçoit d'immenses silos qui séchent tout ce grain, et de là, il est transporté par camions pour, en grande partie, l'exportation.

 
Pour les prairies, il y a des "gauchos" qui rassemblent les animaux qui sont bons pour la boucherie et, chaque prairie a une rampe pour que ces animaux entrent dans le camion.

 
Sur cette photo, on voit bien le coral qui rassemblera les bêtes et celles-ci devront suivre un couloir qui s'élévera petit à petit pour venir à la hauteur du camion. Derrière le coral, on aperçoit un moulin à vent qui va puiser l'eau dans le sol et la déverser dans le grand réservoir qui est à côté pour que les animaux puissent boire.
Dans le temps, au début du vingtième siècle, toutes ces bêtes étaient transportées par trains vers les abattoirs de Mar del Plata ou de Buenos Aires et de là les carcasses, congelées, partaient de par le monde, surtout en France, Belgique, Allemagne en bâteaux frigorifiques. Maintenant le transport se fait par avions.
 
 
Les immenses camions qui transportent les bovins.
 
 Frigorifique d'un abattoir de bovins.
 
La découpe de la viande pour la boucherie argentine est différente de la découpe pour la viande envoyée en Europe.
 
Tout le long de la route, on peut voir une multitude de grandes herbes qu'on appelle en France: "Herbe de la Pampa" et que certains achètent pour agrémenter une pelouse, cela fait des grands plumets.
 
 
 
La Route Nationale 3
 

Nous continuons notre route sur la Nationale 3 qui traverse l'Argentine du Nord au Sud du côté Est. Elle a une longueur de 3.074km.
 

Au fil des kilomètres parcourus, on découvre quelques villes: Miramar (qui est une cité balnéaire),

 
Necochea (qui est un port pour cargo et pour la pêche et une cité balnéaire)
 
 
 
 Tres Arroyo (qui est une ville de l'intérieur et qui vit de l'agriculture) et là, nous entrons sur la route Nationale 3 qui dessert l'Argentine, côté Est, du Nord au Sud.

 
Le centre de Tres Arroyos.
 
 
Et un avion militaire qui a bien intrigué Clément car il se trouvait au milieu de la route!

 
Voici qu'arrive la très grande ville de Bahia Blanca de la Province de Buenos Aires. C'est une ville qui a son port: de pêche, militaire, de cargo et pétrolier.
 
 
De hauts silos qui distribuent le grain dans les bâteaux pour l'exportation.

 
De la pétrochimie.
 
A la sortie de Bahia Blanca, nous rencontrons la première barrière sanitaire. Je vous ai expliqué, ce qu'il en était dans mon blog sur ce sujet:
 
 
 
Par après nous en rencontrerons encore une sur cette route vers Carmen de Patagones.
 
Pendant ces 245 km nous avons eu beaucoup de vent venant de la mer et qui nous a fouetté du sable. Bon, le soleil était là, mais il faisait froid.
Nous sommes passés par cetaines petites villes côtières. C'est ainsi que nous sommes passés par Pedro Luro et là, il fallait absolument voir le "Fortin Mercedes". qui est un ancien fortin du milieu du  19ème siècle.
 
 
De Pedro Luro, et quelques km en ligne droite et nous arrivons au Fortin Mercedes. Jolie entrée bordée d'arbre et, au fond, un collège (le collège Don Bosco) et son église tout en rose. Très jolie extérieurement et intérieurement. De grandes peintures retraçant la vie de cet endroit au 19ème siècle. 
Un fortin y a été construit à l'époque pour se retrancher des attaques des indigènes de la région.
 
 
 
Traduction: Ce fortin tient son origine dans l'ordre que donna le Brigadier Général Don Juan Manuel de Rosas sur le site de son campement avec le nom Fortin Colorado en 1833 et que pour finir il fût transporté à 5 lieues (+/-3.248km) vers le Nord et à cet endroit, avec son nom (Fortin Mercedes) et ses 50 hommes en 1858.
Il commença à s'appeler Mercedes en 1873,lorsque l'officier Ramón Pérez, qui construisit la chapelle en l'honneur de la Vierge Marie.
En 1875, lors de son expedition vers le Sud, Perito Moreno, se reposa dans ce fortin lors de son premier voyage au Nahuel Huapi.
 
 
 
 
 
 
Content de cette histoire, nous sommes repartis vers Villalonga et là, nous y découvrons des Termes. (Centro termale Los Gauchos)
Les termes ont converti cet endroit en un important centre thérapeuthique et de relaxation de la région, hautement recommandé pour les rhumatismes chroniques et les maladies de la peau. De l'eau brunâtre sort de la terre à une très haute température (+/-80ºC9 car il est impossible d'y laisser la main.
 
 
Nous y avons rencontrés également des flaments roses qui se nourrissent sur le "Riacho Azul" qui est une étendue d'eau qui vient de la mer et y améne poissons et crustacés.
 
 
Très farouche, au moindre bruit, ils s'envolent.
 
Il nous reste à arriver à Carmen de Patagones, fin de la Province de Buenos Aires et passer le Rio Negro pour arriver à Viedma, capitale de la Province de Rio Negro.
 
 
L'Histoire de Carmen de Patagones et Viedma est liée, le seul pont qui relíait ces deux villes est en poutres de fer et, pour l'instant, en réparation, donc, inutilisable. Il permettait au train venant de Buenos Aires d'arriver à Viedma, ce qui n'est plus le cas. Un ouvrage d'art a été construit depuis et emjambe le Rio Negro.(pour les voitures et camions)
 
En tant qu'ancien conducteur de train, je ne pouvais manquer de voir le "Tren Patagonico" qui relie Viedma à Bariloche. Ce train part le vendredi vers 16h00 et arrive le lendemain en gare de Bariloche vers 13H00. C'est un train auto-couchette avec restaurant. Il part de l'Atlantique et parcourt environ 800km avant d'arriver dans les Andes. Il repartira de Bariloche le dimanche vers 16h00 pour arriver le lundi à Viedma.

La Gare de Viedma.

La gare de Viedma, entrée.

Les voitures composant le train.
 
Prêt au départ. 
 
 
Nous passerons la nuit dans cet hôtel car la route était longue. L'Hôtel Austral sur les bords du Fleuve Rio Negro.
 
Le lendemain, nous sommes frais et dispos pour parcourir notre dernière étape qui nous conduit, par la route de la côte, vers San Antonio Oeste et Las Grutas, où nous resterons la semaine. Nous devons descendre vers la côte pendant 30 km et rejoindre cette route qui est en terre, sable et pierrailles. Nous devrions voir sur la côte des "Lobos Marino" comme il y a à Mar del Plata mais en plus grand nombre.
On s'arrête un instant pour admirer le phare de El Condor qui est le plus ancien phare en service en Argentine, il fût inauguré le 25 mai 1887.
Il a une loupe de 1000 watts et son système optique concentre la lumière à 16 miles nautiques. Il culmine à une hauteur de 43,5m au-dessus du niveau de la mer et sa tour met le phare à 16,5m de haut. Ce qui nous fait 60m.
 
 
Nous repartons sur cette fameuse route qui ressemble à une tôle ondulée et nous tremblons de toute part avec les vibrations de la voiture. Sur le début de ce trajet et pendant quelques kilomètres nous avons la compagnies de joyeux lurons que sont les perroquets (loro), mais ils sont très imprudents car il faut freiner en permanence pour ne pas les écraser.
 
 
Dans trente kilomètres, nous arriverons à la "Loberia" où sont les "Lobos Marino", et, lorsque nous arrivons, le site est fermé, je rentre malgré tout, sur cette petite route sablonneuse et après deux kilomètres, une grande barrière qui nous interdit le passage. Une grande affiche, nous dit que le Parc est fermé pour cause d'éboulement et ce, jusqu'à nouvel avis. C'est bien dommage, nous ne verrons pas ces Lobos Marino. Mais nous les connaissons bien.
Retour sur la route et nous continuons. La route est difficile et on n'y rencontre absolument personne. D'un côté de grandes dunes ou des falaises et de l'autre, des champs à perte de vue et toujours limités par des clôtures.
A un moment donné, nous voyons des peaux d'animaux qui pendent sur ces fils. Etrange!
 
 
Des peaux de jeunes bovins.

 
Une peau de sanglier
 
Toutes ces peaux sèchent au soleil et au vent et pour finir, je suppose que tous les poils de la bête vont tomber pour laisser le cuir à nu et bien propre. Ces peaux serviront aux gauchos à faire des "bottes" ou des lassos.
Au moins quelque chose d'interressant sur cette route très difficile. Il est question de bien manoeuvrer pour ne pas rester ensablé.
Nous avons 181 km à faire sur cette "route". A une vitesse moyenne de 50km/h. C'est long!
Nous finirons par arriver en face d'un autre phare qui s'appelle " La Balise San Matias".
 
 
 La "Balise San Matias a été installée en septembre 1924 dans le golfe du même nom (San Matias).
C'est une tour de fer de 16 m de haut. En 1983, elle fût électrifiée avec des panneaux solaire qui modifie son optique à une distance de 12 miles nautiques.
 
Et, pour finir, on longe la mer et la plage. Une plage toute rose. Çà c'est à voir de plus près. Et en prenant une petite route, nous arrivons sur cette jolie et immense plage gorgée de coquillages blancs et roses.
 
 
Là, Clément et Nini se sont lancés sur cette plage pour ramasser les plus beaux exemplaires de ces coquillages. Il y en a de toutes les sortes.
 
 
Bon, il est temps de continuer car nous sommes encore loin de Las Grutas. Nous continuons notre route et malheureusement, je me trompe et je vais tout droit. Nous arrivons au port de San Antonio Este. Je demande mon chemin pour Las Grutas et on me répond qu'il faut retourner 17 km pour reprendre la route normale et encore 15 km pour le rond point avec la Nationale 3. C'est vrai que si on se trompe de route en Argentine, on a directement beaucoup de km à parcourir. Nous arrivons à notre intersection et, là, nous sommes sur la bonne route. Nous arriverons bien à Las Grutas à l'heure convenue pour entrer à l'appartement.
 
 
Voilà donc notre lieu de séjour pour la semaine. Un bel appartement, et directement, nous prenons une bonne douche avant d'aller faire les commissions pour le dîner. (souper). Dans un même temps on visitera un peu cette petite ville balnéaire très prisée par les Argentins en été car les eaux du golfe San Matias sont très chaude.
 
 
Un bon repas pour nous remettre de notre voyage; les fruits de mer, bien entendu...

 
Et la carte des vins...

 
Les perroquets qui nichent dans la falaise.

 
Tous les trous que l'on voit dans la falaise sont des nids.


Ils sont là, devant leur nid.
 

Clément a même trouvé des oeufs de perroquets sur le sable juste en dessous de leurs nids.
 

 
Ou sur les fils électriques et vers 6 heures le matin, c'est un concert du tonerre...même Jonnhy Halliday ne fait pas mieux!

 
Il est compréhensible que la ville se nomme: Las Grutas, vu qu'elle est construite sur les grottes qui foisonnent au bas de la falaise.

 
L'eau qui coule le long des parois donne des couleurs différentes sur les rochers.

 
Le long de la côte, il y a des rochers où s'accrochent des moules, des coquillages, des poulpes...
Lorsque la marée descend, il est facile de récolter ces fruits de mer; ce que font les pêcheurs pour revendre leur produit dans les restaurants.
 
 
Nini recherche des petits crabes et, là, Clément n'ose pas y aller.
 
 
Nini l'a déposé sur le sable et en moins de 30 secondes, il va s'enfouir dans le sable et il ne restera plus qu'un petit trou. 

 
Des roches aux formes bizarres parsèment la plage comme ici cet anneau naturel de roche, ce qui forme un petit bassin pour se baigner dans l' Océan.
 

Clément a trouvé un ami sur la plage et veut jouer avec.
 
 
Ce chien a déniché un gallet bien rond dans l'eau de cette piscine naturelle et va venir le déposer aux pieds de Clément. Clément va devoir, et devoir encore le lancer bien loin pour que le chien le rapporte. Cela lui plaisait bien.
 
 
Après cette animation de plage, Clément a trouvé tout naturel de prendre une douche d'eau de mer. Naturellement, il a oublié de retirer ses vêtements et il a fallu le faire sécher dans l'appartement.

 
Nini a mis sa tête entre la queue d'une baleine. C'est une sculpture en bois. 
 
 
Sur le pietonnier, on rencontre cette jolie façade d'un magasin qui a été peinte comme un graffiti.

 
Une peinture du temps que les indigènes, peut-être "Patagons", galopaient dans la région.

 
A l'entré de "Las Grutas", il y a l'Office du tourisme et derrière, on peut y voir la construction du Terminal des Bus de Longue distance.
 
 
Voici un exemple de Bus de Longue distance qui est devant nous. Ces Grands cars double étage sillonent toute l'Argentine.

 
 Dans cette petite ville, nous avons pû découvrir différentes facettes de celle-ci. Un beau piétonnier, le nouvel terminal des bus en construction...
 
Las Grutas qui se trouve à +/- 200 kms de Viedma est le second endroit touristique de la Province après Bariloche. Divers facteurs climatiques, géologiques et atmosphériques conjugués, font que ses eaux soient les plus chaudes de toute la côte atlantique argentine.
Las Grutas fait partie de l'aire Naturelle protégée de la Baie de San Antonio pour ses oiseaux de plage.
La plage est très longue et est bordée de falaises de 8 m de haut. Dans ces falaises, il y a des cavernes qui ont été érodées au fil du temps par les vagues à chaque marée.
 
Une affiche m'attire l'attention: Cet aprè-midi grand festival de danses folkloriques. Il ne faut pas manquer cet évènement. Surtout que Clément veut absolument voir des Gauchos.
Il va être servi car ce Festival est un concours de Malambo en costumes d'époque. Nous allons donc assister jusqu'à passé minuit à ce concours de danse. Nous connaîtrons des personnes de plusieurs provinces argentines qui sont venues.
Voici quelques photos du genre de costume que portaient les gens en ce temps-là.
 
Le Malambo, rythme en 6/8 est aussi une danse individuelle. Elle est l'unique danse folklorique argentine qui ne se danse pas en couple. Elle est énergique et virile. "Délaissant leurs vaches et leurs chevaux et se métamorphosant en danseurs, le plus intrépide des gauchos prenait place au centre d'une ronde qu'ils avaient formée, pour entamer un rythme effréné de zapateo (frappe des pieds qui rappelle souvent le galop des chevaux)". Cette danse était effectivement réservée aux hommes, « danse de l’homme libre » comme l’appelaient les esclaves noirs au 17e siècle. Les racines du Malambo, c’est dans la pampa centrale et andine qu’il faut les chercher. De la pampa profonde, le Malambo a progressivement gagné les villes de province, avant de conquérir la capitale. Buenos Aires a été le tremplin vers d'autres pays. A cette ouverture vers l'étranger correspond également une ouverture aux femmes. Le Malambo s'est, par son contact avec l’occident, enrichi d'une grâce toute féminine.
 

 
 
Romero, un petit garçon de huit ans va évoluer devant le juri pendant trois minutes minimum. Il vient de Commodoro Rivadavia dans la Province de Santa Cruz.

 
Celui-ci va faire un malambo plus ancien et danse pieds nus.Il n'a que des franches de cuir qui lui recouvrent le talon et la cheville.
(Vous vous rappeler les peaux qui séchent sur un fil?)


 
En couple.

  
Les seniors aussi montrent leur agilité dans ce concours.
 

 
 
Voici une partie de sa prestation. Regardez surtout les pieds.
 





 


 
 

 
La fin de la soirée où tous les portes drapeaux des groupes sont venus sur la scène et ont intoné l'Hymne National.
 
 
 
Ci-dessous l'Hymne National Argentin chanté par la fanfare de l'Armée Nationale d'Argentine. Clément pourrait vous en parler, car il habite chez moi dans la rue qui porte le nom du compositeur de cet hymne: Vicente Lopez y Planes.
 
Tous les jours de la semaine vont être pris pour découvrir cette région avec d'immenses ressources naturelles qu'il faut absolument préserver pour l'Humanité future.
 
Nous allons découvrir les alentours de Las Grutas et nous allons visiter une Saline. Celle-ci se situe à environ 60km d'où nous sommes.
 
Elle se nomme: "Las Salinas de El Gualicho".
 
 
Nous prenons la route 250 en direction de Choele Choel qui est une route asfaltée et ensuite, á mi-parcours, on dévie vers la gauche sur une route de pierrailles (encore) pendant les derniers trentes km. Sur une élévation de la route, on finit par apercevoir au loin cette grande saline.
Cette saline est une grande curiosité pour les touristes de la région. Cette immense mer de sel est une des plus grandes de la Patagonie et une des plus productives du pays. Nous y avons vu, par exemple, que la firme Solvay (Belgique) était présente.
La saline, qui était une immense mer intérieure, s'est transformée petit à petit avec le temps en un immense réservoir de sel. Elle se trouve à 72 mètres sous le niveau de la mer.
Elle s'étend sur 328 km2, presque deux fois la taille de la ville de Buenos Aires.
Elle présente une cape d'environ 7 cm d'épaisseur en permanence et on peut récloter 4 à 5 millions de tonnes par an.
 
 
Il est interdit d'aller se promener sur la saline. Premièrement, c'est privé et deuxièmement, c'est dangereux.
En été les températures sont intenables et passent facilement les 50ºC sous le soleil.
 

Ce sel est vendu par les entreprises qui l'exploitent (3) à d'autres entreprises privées pour la création de l'hypochlorite de sodium, bicarbonate où simplement comme sel brut pour les tanneries par exemple. Ce sel est également raffiné pour en faire du sel de cuisine.
Losqu'on dit que c'est dangereux, oui. Il faut savoir qu'il y a d'énormes plaques qui se laissent aller comme les sables mouvants et, si par malheur, on y met le pied, on s'y enfonce jusqu'à en être recouvert et disparaître.
Nous, nous sommes arrivés jusqu'à un parking où nous avons laissé la voiture et sommes entrés par la barrière.
 
A ce moment, une meute de chien (5) nous est arrivée dessus. Mais comme j'aime bien les chiens je me suis accroupi doucement et les ai carressés. Des chiens presque sauvage qui vivent là avec les personnes qui y travaillent.
Nous avons fini par rencontrer une personne du lieu, très aimable et qui travaille sur cette saline. Nous lui avons fait connaître Clément et son histoire et il a bien voulu faire une photo avec lui et Nini avec en toile de fond la saline. Ils nous a expliqué que c'était un travail très astreignant et solitaire. Il vit là depuis près de 5 ans.
 
 
Il nous a montré que l'eau qui provient des pluies des montagnes environnantes traçaient des cours d'eau jusqu'à la saline. Il nous a fait goûter également le goût du sel fossilisé qui avait le goût de la terre et que la salinité avait disparue.
 
 
 
On voit ici, le sel fossilisé.
 
 
 Ils nous a expliqué les dangers que cette saline présentait pour les non-iniciés.
Nous avons vu les chiens courir et attraper un petit rongeur qui ressemble à un cochon d'inde. Un seul chien était assez squelettique et les autres, lorsque le rongeur a été tué, lui ont donné pour le manger. C'est très étonnant, ce que l'on peut apprendre en un rien de temps. Je remercie ce monsieur pour ses explications, pour son amabilité et sa patience. Et nous sommes repartis, malgré tout, content d'avoir pû rencontrer cette personne.
 
 
Il nous appris que le sel est...salé! cqfd.
 
Clément a voulu se coucher dans le sel pour en voir l'effet. Il s'en ait résulté qu'il a usé ses chaussures!
 
 
 
Sur la route du retour on a pû découvrir des arbustes en fleurs. C'est le printemps!
 
 
Autre jour, autres découvertes. Aujourd'hui, nous allons découvrir: "Las Piedras Coloradas" (Les Pierres Rouges). Ce lieu est très près de Las Grutas mais nous irons malgré tout en voiture car je veux voir le souterrain que la carte parle.
Nos pierres rouges se trouve à 4 km de notre appartement.
Encore une fois nous allons rouler dans un chemin de pierrailles et de sable pour arriver très vite à une plage où d'énormes blocs de granit s'élèvent sur la plage.
 
 
Sur notre route, nous rencontrons les maisons des pêcheurs de fruits de mer. Maison très humbles.
 
Sur cette plage émergent, comme une colonne vertébrale, une formation de pierres, l'unique qu'on peut voir dans cette mer et la troisième dans la province. La composition de ces pierres est le Mica, Quartz et le Feldspaths.
 
 
 
 
Les Feldspaths forment le groupe de minéraux le plus important volumétriquement de la croûte terrestre et ce minéral se charge de donner une couleure rougeâtre aux rochers.
A la différence du reste du sol du Golfe San Matias qui est fait de sédiments marins, les Pierres Rouges sont de formation granitique de l'Ere tertiaire précambrien ( Le terme de "Précambrien" est assez ancien, puisqu'il était utilisé pour désigner de façon plus ou moins vague la période méconnue précédant l'ère Primaire; il y a environ 4,560 milliards d'année, c'est à dire, au début de la formation de la terre.
 
 
 
C'est à dire que cette roche a passé par presque tous les processus de formation de la terre et s'est refroidie en même temps qu'elle. De là sa dureté et son pouvoir énergétique!
Ce site est élu par certains praticiens de méditation et de Tai Chi, vu que la présence de cette formation rocheuse est un cadeau de la nature qu'en peu d'endroit sur cette planète on peut observer.
A peu de kilomètres de là, cette formation de pierres se rencontre à 72 mètres de profondeur; et à la hauteur de Viedma à plus de 2.000 mètres et continue vers le Nord à la hauteur de Bahia Blanca où elle est à 4.000 mètres de profondeur dans l'Océan Atlantique.
 
Ce soir, nous fêtons nos 45 ans de mariage, noces d'émeraude. Nous allons nous faire un bon petit plat maison et sablerons, en compagnie de Clément, le champagne. Pour lui, du jus de pomme, c'est bon et çà fait grandir.
 

Il est temps maintenant de faire les courses car il faut bien manger, et nous allons vers San Antonio Oeste où il y a un grand magasin, ce n'est qu'à 15 km.
Pour y arriver nous devons passer sur des passages à niveau où le "Tren Patagonico" qui vient de Viedma et va vers Bariloche, circule. Il arrive de nuit à la gare de San Antonio Oeste et la machine change de front.


Ce passage se fait deux jours par semaine. Un à l'aller et un au retour!
 
Un autre train, lui de marchandise, fonctione tous les jours et tracte des wagons chargés de graviers que l'on conduit à la fabrique qui est sur le port à San Antonio Este.
 
 
 
Au croisement des deux routes, un curieux monument. Une Jeep toute démolie lors d'un accident et qui rappele aux automobiliste de conduire prudemment.


 

 
A l'entrée de la ville un grand chariot rapelle le début de cette ville il y a plus de cent ans, lorsque la civilisation européenne est venue s'installée dans cette région.

 
 San Antonio Oeste a fêté ses 106 ans en juillet et est en pleine croissance. C'est la plus grande ville de cette région. La ville s'est fondée en 1905 en face du Golfe San Matias, pour sa situation géographique dans la baie; elle est bordée d'un bras de mer que les habitants appellent "la Ria" qui se remplit d'eau avec la marée haute et se vide à marée basse, laissant deux paysages différent sur la même journée.
Depuis sa fondation, San Antonio a eu la pêche comme activité principale, par après est arrivé le chemin de fer qui lui a donné la véritable impulsion commerciale transformant le paysage avec ses maisons typiquement ferroviaires et ses grands hangars. San Antonio Oeste a toujours fonctionné comme une ville de tête. En ce temps là, le train arrivait depuis le Sud et amenait des wagons citernes remplis d'eau depuis Valcheta, aujourd'hui, avec le port en eau profonde partent du port de San Antonio Este tous les fruits de la Province et de la région du Cuyo.


Dans la ville ancienne de la localité on y rencontre le musée historique culturel où on peut découvrir l'arrivée des premiers habitants et également de l'eau potable tant espérée pour plus de 70 ans.


Rentré à l'appartement et bien garer notre voiture au garage.
 
Le lendemain, grand moment, nous devons aller vers la Péninsula de Valdes. Nous irons couché tòt car le levé sera également tôt. (5 h.)
Tout va bien! Levé à l'heure, nous prenons notre petit-déjeuner et Nini prépare les collations de la journée et les boissons. Notre repas sera sobre car, on sait qu'il y a encore une barrière sanitaire sur la route.
Nous partons avec le soleil. Profitons pour de cette belle vue du soleil levant.
 

 
La route va être longue mais c'est une belle route asphatée qui nous conduira jusque Puerto Pyramides.
 
 
Malgré tout, il y a beaucoup de vent et au fur et à mesure que nous avançons, il se lève en tempête. Beaucoup de remous pour notre voiture. De toute la journée il ne cessera de souffler et en plus il fait très froid. 6 à 7ºC.
Nous passons à la hauteur de Sierra Grande sans nous arrêter.
 
 
Après les 274km de route, nous arrivons à l'intersection de la route qui nous conduit à la Péninsule de Valdes. Et là, pas d'erreur le panneau est très explicite: c'est là que sont les baleines.
 
 
A six kilomètres de cet embranchement, nous rencontrons un poste de garde. Ce sont les gardes du Parc Naturel de Valdes. Il y a un droit d'entrée de 30 pesos par personne et de 8 pesos pour la voiture (ceci pour les Argentins, pour les étrangers, le droit d'entrée est supérieur). Il nous souhaite un beau séjour mais nous préviens qu'il n'y a pas de sortie en mer à cause de la tempête. Petite déception, mais c'était à prévoir!
 
Nous continuons notre route et à une vingtaine de kilomètre se trouve les informations et un petit musée. Il y a également une tour de garde pour voir l'île des oiseaux qui se trouve dans le golfe San José. Là, le préposé, nous souhaite la bienvenue et nous donne la carte de l'île avec ce qu'il y a à voir. Il nous recommande la prudence sur la route et nous répète qu'il n'y aura pas de sortie en mer.

 
En cet endroit, nous rencontrons tout un groupe de Français venant d'Orléans. On discute un peu jusqu'au moment où la guide leur demande de rejoindre le car qui les a amené.
En passant dans les salles, nous voyons le squelette d'une baleine et dans un autre écrin les fanons d'une baleine.
 
 
 
 
 
 
La "Peninsula de Valdes" se trouve sur la côte Atlantique Sud de l'Argentine à 1200km de chez nous.C'est un endroit reconu pour les Baleines Franches Australes, espèces déclarées Monument et Patrimoine Naturel de l'Humanité par l'UNESCO.
La Peninsula est un ensemble de réserves naturelles et reçoit pour çà ce même titre.
La "Peninsula de Valdes a une superficie de 4.000 km2. Ses côtes incluent une série de baies, golfes, falaises et plages qui tombent dans la mer.
Les golfes de San José et Nuevo lui donnent un caractère insulaire ce qui favorise l'équilibre de l'eau par rapport au continent et détermine ainsi la diversité de la faune et de la flore et également les paysages.
La Peninsula a une très haute valeur faunistique, c'est l'aire de reproduction de différentes espèces de mammifères marins, les mammifères terrestres sont abondants et vivent de forme sauvage. On y rencontre également une très grande diversité d'oiseaux marins et terrestres. Cette Péninsule est un immense parc naturel national. Il n'y a qu'une seule ville à l'intérieur qui est: "Puerto Pirámides". C'est le seul lieu de l'île ou on peut embarquer à bord de petits bâteaux pour aller voir de près les baleines.
 
Nous allons donc prendre la route qui nous conduira directement à la "Punta Norte" (Pointe Nord) de la Péninsule. Normalement on devrait y découvrir des "Lobos Marino" et, peut-être des Orques. Il y a 109 km. Mais, une petite route sur notre droite, après 25 km nous dit qu'il y a l'ère des Lobos Marino. Nous nous y rendons et la route est très dangereuse et à des descente très abruptes. Nous continuons à pied car il est interdit d'aller plus loin. Là dans le fond de la falaise, nous apercevons quelques Lobos Marino. Ce n'est pas l'heure de leur sieste et ils sont certainement en mer pour leur nourriture.
 

 


Ils sont très loin et dans un endroit où il serait dangereux d'aller
 
Nous continuons notre route vers la Punta Norte, il y a des "Guanacos" tout au long du chemin. Çeux-là, Clément les aimait bien.
 

 
Ils sont très alertes et ont toujours leurs oreilles en mouvement et au moindre bruit, ils s'enfuient.

Nous finissont par arriver à la Punta Norte et là, le vent est insuportable. Du vent et du sable! On se croirait dans le désert.

Nous allons vers la falaise pour y voir de plus près car ici, il devrait y avoir des lobos Marino et des Eléphant de mer. Eh bien non! Il n'y a rien. Ah si! Un femelle de lobo marino avec son petit.



 

 Il faut savoir que lorsque les petits commencent à nager, ils sont une proie facile pour les Orques. Mais ce ne sera pas le cas aujourd'hui car le garde me dit que les Orques ne viennent que vers le mois de mars.

Avec ce vent toujours aussi fort, nous ne nous attardons pas et après avoir bu une tasse de café dans le petit restaurant, nous repartons sur la route côtière vers Caleta Valdès.(47 km)

En cours de route, nous apercevons deux véhicules arrêtés et voyons que les personnes sont sur la plage. Je m'arrête un peu plus loin. Nous allons sur cette plage de gallets et de coquillages. Et là un petit groupe d'Eléphant de mer: le mâle et ses femelles et des jeunes. Nini et Clément restent en arrière car ils ont peur de ces "géants". Je m'approche petit à petit mais ils m'ont repéré et commencent à crier. C'est effrayant!
Je sais que malgré qu'ils rampent, ils vont très vite lorsqu'ils se sentent en danger. J'ai eu le cas avec des Lobos Marino de Mar del Plata et j'ai dû m'enfuir en courant. Je me méfie et j'avance à petits pas.



 

 


Le mâle s'est calmé mais la femelle crie à tue-tête. Je décide de les laisser en paix.  Il est question de toujours regarder où on met les pieds car il y a des pièges partout, ici un cactus très piquant. Nous retournons à la voiture et continuons la route.

De temps en temps on revoit la mer et à chaque fois nous tendons le cou pour voir si on aperçoit des baleines...mais rien!
On finit par arriver au large de Caleta Valdes qui est une avancée de mer dans les terres.

 
Et enfin, c'est là que nous trouvons les pingoins de Magelan.
 
 
Impossible de retenir Clément. Il voulait absolument les caresser.
 
 
 









 


 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il continue malgré tout à faire froid et le vent continue à souffler. Nous allons continuer sur la route du retour vers Puerto Pyramides car la route vers le Sud et vers Punta Delgada est très mauvaise et çà fait 112 km, information reçue par le garde du parc.
 
 
Lorsqu'on roule sur ce genre de route, il est prudent de prendre de la distance avec le véhicule précédent car il y a des projections de pierrailles.
Nous allons sur cette route retrouver, mais de plus prêt, les amis de Clément. Il est question d'y faire attention car ils sont passer juste devant le capot de la voiture qui nous précédait et ces personnes ont dû s'arrêter.
 
 
 
 
 
Au loin, nous avons également aperçu un Renard gris et également un peludo (Tatou); mais ces animaux sont très peureux et ils s'enfuient très rapidement dans les buissons.
 
Nous arrivons enfin à Puerto Pyramides où nous ferons le plein de la voiture pour le retour.
C'est une petite ville très calme à cette époque. C'est la seule aglomération de la Péninsule.
 
 
Dans le fond, Puerto Pyramides.
 
 
Et dans cette baie, on admire (normalement) les baleines.
 
 
Nous disons au revoir à Péninsula de Valdes en restant sur notre faim. Ce n'est que partie remise car nous y reviendrons, mais en décembre.
 
 
Nous reprenons la route vers Las Grutas.
 
Après une bonne nuit de sommeil, nous décidons d'aller visiter une petite ville au Nord de Las Grutas sur la N.251: General Conesa. C'est en hommage du Général Emilio Conesa qu'ils ont donné ce nom à la ville qui compte +/-7.000 habitants. Le Saint Patron de cette ville est San Lorenzo. L'emblème de la ville est le cardinal jaune.
C'est une petite ville tranquille qui va fêter ses 143 ans et nous allons découvrir en photos les anciennes bâtisses de cette époque et circuler de par les rues.
G,en,eral Conesa est situé sur le fleuve Rio Negro qui arrive à Viedma et se jette dans l'Océan Atlantique au Phare de "El Condor".
 
 
L'église dédiée à San Lorenzo, martyr.

 
Petite et jolie à l'intérieure et simple.

 
San Lorenzo.

 
La Vierge Missionaire de Rio Negro.


Don Bosco.
 
 
La Place de la ville.

 
Le buste du Général Conasa au milieu de la place.

 
Sur la place, Nini retrouve le buste de Eva Duarte de Peron ou "Evita".

 
Chevrolet de 1937.

 
Des jeunes de la localité paignent un mur avec le thème sur la nature pour les fêtes du 143ème anniversaire. Il y a divers oiseaux représentés dont le "Cardenal Amarillo" (Le Cardinal jaune) qui est l'emblème de la localité.
 
 
Le Cardinal Jaune vit principalement dans les plaines d'Argentine mais aussi au Brésil, au Paraguay et Uruguay. Il est déclaré monument naturel de la province de Rio Negro. Le mâle a un chant très mélodieux.

 
Nini se renseigne sur le nom de ces oiseaux.

 
Ici, en gris on voit la peinture d'une "Martineta".
 
 
Nous nous interressons à la "Martineta" qui est comme une perdrix avec une hupette sur la tête, car nous en avons vu beaucoup sur notre parcours et court comme les poules. Et il faut faire attention de ne pas les écraser. Elles ont une longueur d'environ 40 cm et leurs ailes sont très courtes.
Son alimentation est constituée de: insectes, graines, fruits sauvages et jeunes pousses. Elle est très utile pour l'assainissement des terrains car son alimentation aussi variée détruit toutes sortes d'insectes en général.
 
 
Ils vivent dans ma tête, oiseaux libres de plumes dorées...Protéger les oiseaux, protéger notre village et nous-même...

 
Cardinal Jaune, respectez-le. "Prenons soin de notre identité"
 
Nous avons poursuivi notre chemin, tout droit, car un des jeunes peintre nous a renseigné une école tout en couleur. Et nous longeons d'anciennes maisons.

 
Ici, un réparateur de pneus.

 
Nini me fait remarquer que lorsqu'elle était petite, à Santa Fe, les maisons étaient les mêmes.

 
Nous sommes en début d'après-midi et beaucoup font la sieste. Il n'y a pas que les gens...les chiens aussi aiment se dorloter au soleil.



 
Un vieux "colectivo" (autobus) transformé en camping car. Il est vieux mais il roule.


 
Au détour d'un chemin, j'aperçois un ancien transbordeur toujours en fonction et qui permet aux véhicules ou aux personnes de passer sur l'autre rive du Rio Negro.



 
 Nous voici arrivé à cette école et, c'est vrai nous pouvons voil cet immense mural peint par les jeunes de la ville. C'est plein de couleur et c'est vivant.
 
 
Voilà notre petite visite nous a agrablement surpris et nous retournons vers Las Grutas pour préparer nos valises car demain c'est le retour et j'ai décidé de faire la route sur toute la journée. Nous partirons tôt.
 
A l'entrée de Las Grutas, nous allons déjeuner dans un restaurant aux allures "Gauchesques". Nous devons absolument goûter le "Cordero Patagonico" (agneau de Patagonie), qui nous est vanté depuis longtemps.
 
 
Nous sommes reçu par le Gaucho et sa guitare.
 
 
La décoration intérieure montre bien que nous sommes dans une ancienne grange.

 
Différentes peaux tannées sont au mur.
 
 
Une peau de Puma.

 
La carapace d'un Tatou. (Mulita).

 
La peau de renard gris.




 
Notre barbecue de table avec les morceaux d'agneau.

 
A la sortie, je me suis assis avec Clément sur le sulki, c'est une charette attelée à un cheval et qui roule très vite.

 
Et voilà, maintenant, nous dirons au revoir à Las Grutas, jusqu'à une prochaine fois.
Car nous devons toujours voir les baleines!
 
 



Sur la route du retour, à une station service, je trouve dans le garage une ancienne Ford des années trente.Elle a été léguée par un grand père à ses petits enfants et est en parfait état. Les petits enfants vont la lustrer de tous ses feux pour la prochaine fête du village. Toutes les pièces sont autentiques.



 
Clément voulait actionner le klaxon!

 
Notre voyage se termine avec cette dernière photo d'un autre âge. 
 

Puisque vous avez été bien sage pendant ces explication, je vous propose un petit film de 3 minutes sur le folklore Argentin. Ceci s'appelle: "Una Jineteada", c'est à dire que c'est le domptage de jeunes chevaux sauvages. Ceux-ci n'ont jamais été monté et reçoivent pour la première fois, un cavalier.
N'ayez pas peur, le cavalier est habitué à ce sport, il est rarement blessé.
 
 
 
FIN.